Un autre moyen facile d’éviter la « disproportion des portions » est de diviser votre assiette en trois sections. Remplissez la moitié de votre assiette avec au moins deux sortes de légumes, un quart avec un amidon non raffiné (comme la patate douce, le riz brun, le quinoa, le millet ou les pâtes complètes) et le quart restant avec des protéines (poisson, viande maigre/poulet, légumineuses, lentilles). Ajoutez un verre de lait de vache, de chèvre ou de brebis à faible teneur en matières grasses ou un lait sans produit laitier (amande, riz, avoine, chanvre, noix de coco, etc.) et un fruit pour constituer un repas équilibré. Il est également important de contrôler son alimentation entre les repas. Si vous avez faim et besoin d’une collation, essayez un des aliments suivants : des crudités, une salade avec une vinaigrette légère, un verre de lait faible en gras, un gâteau de riz nature, du maïs soufflé nature ou un morceau de fruit. Voici d’autres façons de gérer votre poids • Divisez le contenu d’un gros paquet en plusieurs petits contenants pour éviter d’en manger trop à la fois. • Au lieu de manger directement du paquet, transférez une portion raisonnable dans un bol ou un récipient. • Gardez la nourriture hors de vue pour éviter d’y penser. Par exemple, si vous achetez en gros, entreposez le surplus dans un endroit moins facile d’accès, comme le garage ou le sous-sol. • Si vous devez garder à la maison des aliments riches en calories, comme des biscuits, des croustilles ou de la crème glacée, achetez une version naturelle complète et faible en sucre et placez-les sur une tablette en hauteur ou au fond du congélateur, et mettez les aliments plus sains à l’avant, à la hauteur des yeux. Conseils du Guide alimentaire canadien • Mangez au moins un légume vert foncé et un légume orangé chaque jour. • Consommez des légumes et des fruits de préférence aux jus. • Consommez chaque jour au moins la moitié de vos portions céréalières sous forme de grains entiers. • Buvez des boissons de soja enrichies si vous ne buvez pas de lait. • Consommez souvent des substituts de la viande comme les légumineuses. • Consommez au moins deux portions de poisson chaque semaine comme indiqué dans le guide alimentaire. • Étanchez votre soif avec de l’eau. Matière à réflexion Les chercheurs examinent constamment les effets de certains aliments sur la santé humaine. De nombreuses autres études seront nécessaires avant que nous puissions affirmer de manière définitive que certains aliments ou substances nutritives sont bénéfiques ou nocifs pour les personnes atteintes de lupus. Surveillez les recherches à venir, mais en même temps, tenez un journal de la nourriture que vous consommez et de l’évolution de votre maladie. Vous pourriez ainsi déceler une tendance pour gérer votre lupus et ainsi réduire les poussées. Les corticostéroïdes et la nutrition Un des effets secondaires les plus dévastateurs de la thérapie corticostéroïde est son interférence avec l’absorption du calcium, ce qui peut entraîner l’ostéoporose. Le médicament peut également empêcher l’absorption de substances nutritives telles que les vitamines B6, C et D, le zinc et le potassium et compromettre la capacité des cellules à les utiliser. En outre, les corticostéroïdes peuvent entraîner une perte de protéines musculaires, modifier la capacité de l’organisme à contrôler le sucre dans le sang (glucose) et augmenter les dépôts de gras et la rétention de sodium. Assurez-vous de suivre une diète très riche en éléments nutritifs pour parer aux effets néfastes des corticostéroïdes sur la nutrition. Il est particulièrement important que vous consommiez beaucoup de calcium, de magnésium et de vitamines C, D et K afin de prévenir l’ostéoporose. Les médecins recommandent actuellement de prendre des suppléments de calcium, de magnésium et de vitamines D3, C et K2 lors de la prise de corticostéroïdes à forte dose. Vitamines et suppléments : Certaines données suggèrent que les vitamines pourraient jouer un rôle sur l’auto- immunité. Par exemple, il a été signalé que la carence en vitamine D aggraverait l’auto-immunité. Des recherches indiquent également qu’une faible consommation de vitamine A, de bêta-carotène et de vitamine C pourrait augmenter le risque de lupus. Des études préliminaires suggèrent que les suppléments naturels de vitamine E pourraient diminuer l’activité du lupus. En théorie, des doses modérées de vitamines A et C et de bêta-carotène pourraient également diminuer l’inflammation, et des preuves suggèrent que les acides gras oméga-3 peuvent 24
Le livret sur le lupus Page 23 Page 25