réduire l’inflammation chronique. Les probiotiques sont utiles, qu’ils proviennent d’aliments fermentés ou de suppléments. L’huile d’onagre (primevère) et l’huile de poisson pourraient être utiles dans la gestion de certaines maladies auto- immunes comme le lupus. Les hormones : Les hormones agissent sur la fonction immunitaire. Certaines légumineuses, des céréales, des fruits et des noix contiennent des hormones appelées phytoœstrogènes. Elles peuvent augmenter la fonction immunitaire, mais à ce stade, nous savons peu de choses sur l’impact d’une consommation régulière de phytoœstrogènes. Cependant, les produits à base de soja contiennent des phytoœstrogènes connus sous le nom d’isoflavones et de lignines ; leur structure est similaire à celle des œstrogènes et, comme ceux-ci, ils pourraient stimuler l’activité du lupus chez certaines personnes. Pour cette raison, il semblerait que les produits à base de soja devraient être évités par les personnes atteintes de lupus. D’autre part, des recherches suggèrent que l’hormone déhydroépiandrostérone (DHEA) peut être utile pour traiter le lupus et que des suppléments de DHEA de 200 mg par jour peuvent atténuer les symptômes chez les femmes atteintes d’un lupus léger à modéré. D’autres études sont nécessaires pour déterminer si la DHEA est sécuritaire et efficace pour les personnes atteintes de cette maladie. La production de médicaments dits « naturels » n’est pas encore réglementée et on craint que la puissance et la consistance de ces produits varient considérablement. 25
Le livret sur le lupus Page 24 Page 26