• Les antécédents familiaux : Vos risques sont plus élevés si un membre de la famille ou un parent a développé une maladie cardiaque avant l’âge de 55 ans ou a subi un accident vasculaire cérébral (AVC) avant l’âge de 65 ans. Si, en plus de votre lupus, vous présentez l’un de ces facteurs de risque non modifiables de maladie cardiaque, il s’avère d’autant plus important que vous preniez des mesures positives pour réduire vos risques dans les autres domaines. Agissez ! • Adoptez un mode de vie sain avec une alimentation équilibrée à base d’aliments complets, faites de l’exercice régulièrement et ne fumez pas. • Atteignez et maintenez un poids santé. • Examinez la façon dont vous gérez le stress et trouvez des moyens plus sains pour y faire face. • Limiter votre consommation d’alcool à un ou deux verres par jour, pour un maximum hebdomadaire de neuf consommations pour les femmes et quatorze pour les hommes. • Consultez votre médecin au moins une fois par année pour un examen complet qui devrait comprendre le contrôle de la tension artérielle et du cholestérol ainsi que le test de dépistage du diabète. Demandez à votre équipe de professionnels de la santé de vous renseigner sur votre tension artérielle, votre taux de cholestérol et votre glycémie et travaillez en étroite collaboration avec elle en vue d’atteindre vos objectifs. • Si votre tour de taille mesure plus de 102 centimètres (40 pouces) pour les hommes ou 88 centimètres (35 pouces) pour les femmes, parlez à votre médecin des stratégies de perte de poids. • Faites d’une alimentation saine un engagement de vie. Évitez les régimes à la mode. • Adoptez une alimentation équilibrée en vous basant sur le document « Bien manger avec le Guide alimentaire canadien ». Consommez une variété d’aliments et mettez l’accent sur les grains entiers, les céréales, les légumes et les fruits. Évitez les gras saturés et les gras trans. Privilégiez les produits laitiers faibles en gras, les viandes maigres et les aliments préparés avec peu ou pas de matières grasses. Lorsque vous utilisez des gras, choisissez l’huile d’olive. Elle est savoureuse et riche en gras mono-insaturés, lesquels sont souhaitables, plutôt que les gras polyinsaturés et saturés. • Surveillez la grosseur des portions. Une technique simple pour déterminer les portions d’un repas consiste à utiliser deux mains ouvertes pour mesurer les légumes, une main fermée pour les glucides tels que les pâtes complètes ou le riz brun, les pommes de terre, le maïs, les betteraves, les patates douces, les navets, les carottes, etc., une main fermée pour les fruits, la paume de la main pour la viande/la volaille, le poisson, les légumineuses, les lentilles ou d’autres substituts de protéines, et le bout du pouce pour les gras, tels que l’huile, la margarine ou le beurre. • Menez une vie sans tabac ; cessez de fumer et évitez le tabagisme secondaire. • Essayez d’être actif physiquement pendant au moins 30 minutes la plupart des jours de la semaine. • Voici un moyen simple et amusant d’augmenter votre niveau d’activité : mettez-vous au défi de marcher 10 000 pas par jour. Munissez-vous d’un podomètre (en vente dans les pharmacies et les magasins d’accessoires électroniques) pour mesurer vos progrès dans le cadre de vos activités de tous les jours. • Soyez à l’écoute de votre corps. Si une activité provoque de la douleur, parlez-en à votre médecin. • N’hésitez pas à demander de l’aide. Votre médecin peut vous diriger au besoin vers un diététicien agréé, un éducateur spécialiste du diabète ou une physiothérapeute. La section « Où peut-on se renseigner sur le lupus ?» de cette brochure fournit des ressources utiles à ce sujet. Est-ce votre cœur ? Plusieurs personnes atteintes du lupus ont occasionnellement des douleurs à la poitrine. Celles-ci ne sont toutefois pas nécessairement le signe d’une crise cardiaque. Il en est de même avec l’essoufflement qui n’est peut-être pas le signe d’un infarctus, mais plutôt d’un manque de conditionnement physique. Par ailleurs, des milliers de Canadiens et Canadiennes meurent chaque année de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux parce qu’ils en ignorent les signes avant-coureurs et ne reçoivent pas assez rapidement le traitement médical requis. Étant donné votre risque accru de subir une maladie cardiaque ou un accident vasculaire cérébral, il est extrêmement important que vous appreniez à en reconnaître les signes. 13
Le livret sur le lupus Page 12 Page 14