OLIVI FOSSE SE COMO ///// COHEN VID ÉDITO DA David Cohen semble condenser en une vie plusieurs destins. Scientifique dehautniveauforméàl'EcoleNormaleSupérieure,médecin-psychiatreet Professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, il est également peintre. Autodidacte inspiré des oeuvres des grands maîtres contemporains, il exprime très tôt son désir créatif, et sa formation ultérieure de spécialiste de l'âme infantile “ viendra confirmer en écho de ses premières oeuvres picturales, l'impertinence du trait, la liberté d'esprit, la spontanéité et la surprenante créativité propre à l'enfance. Il se forme à la peinture en fréquentant expositions et musées, retenant selon son intuition et son esthétisme, les compositions de Kandinski, la poésie et les couleurs de Miro, l'intelligence de Klee, le lyrisme De Koening et la fureur des peintres Gutaï ou de Rebeyrolle. L'acte pictural de David Cohen s'organise autour de la composition et des couleurs. Sonstylelibre s'ouvre sur une dialectique entre l'abstrait et la figuration libre laissant place àunegrandediversitéd'expression.Sontravailestuneffortpourtranspeindreuneémotion, unvécuintérieur, une face cachée des sujets traités. Pour se faire, il n'hésite pas à bousculer physiquementlescadrespré-établis,àopérerdesdéplacementsenjouantdesmatériaux ou en mêlant écritures et symboles définissant ainsi de nouvelles lignes de force. Lasérie"Comesefosseolivi"qu’ilexposeàl’URBANGALLERYestunhommageàPietrasanta et ses environs, région où il travaille tous les étés depuis plusieurs années, et prolonge la série "Réincarnations". Cette fois ce ne sont plus vêtements, haillons, végétaux et carcasses qui s’inscrivent de nouveau, dans notre panorama, transfigurés par le rythme et les couleurs destoilesqu’il compose,maisdesbranchesd’oliviervoirdesarbresentierspourlessculptures. Outrelanoblesseplastiquedel’olivier,ils’agit toujours de susciter en nous par la symbolique associée à l’arbre, une réflexion sur l'humain, ses craintes, sa violence, samédiocritésouvent,sonenthousiasme,sasagesse,sapoésieparfois; auboutducomptesonéterneldésirdepartager,reprisdanscettesérie par la métaphore des sacs postaux qui en constituent les troncs. E.GHOZLAN ”
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